Un colloque au Mexique

Dans l’imaginaire de nombreuses personnes, le Mexique est avant tout une terre de fêtes, une destination parfaite pour boire de la tequila et goûter aux joies du farniente. Mais le pays est aussi une destination parfaite pour qui souhaite découvrir des paysages sublimes, parmi les plus beaux de la planète.
Pour en profiter, le mieux est encore de commencer par le voyage en train. Toujours en retard, car d’une lenteur admirable (il ne lui faut en effet pas moins d’une douzaine d’heures pour venir à bout de ses 655 kilomètres), le train Al Pacifico est une expérience en soi : il a l’honneur de suivre l’un des plus beaux parcours ferrés du monde ! Il traverse la Sierra Tarahurama, ses contrées désertiques, ses montagnes et ses forêts tropicales. Il effectue des virages insensés, longe des ravins insondables, puis les enjambe sur des ponts acrobatiques avant de s’y perdre, tout au fond. Il grimpe alors sans frayeur vers les sommets, et près de Creel, il atteint son record : 2450 mètres. Ce train est en soi une aventure. Commencée en 1880, la voie ferrée ne fut achevée qu’en 1961 en raison des troubles politiques et des difficultés techniques. Les reliefs chaotiques et des dénivelés ahurissants ont exigé la construction de 39 ponts parfois perchés à 1 500 mètres au-dessus du vide, et de 87 tunnels, dans des conditions souvent périlleuses. La partie la plus spectaculaire du trajet est le Barranca del Cobre (le Canyon du Cuivre), né durant le tertiaire des colères de la Terre. Ce gigantesque canyon formé d’une vingtaine de gorges constitue un ensemble beaucoup plus vaste et plus profond que le Grand Canyon du Colorado.
À partir des villages de la Sierra, on peut entreprendre des excursions parfois aventureuses. Demandant des heures de marche par des sentiers non balisés (pas de carte non plus), passant de la fraîcheur des cimes (plus de 2000 mètres) à la touffeur tropicale au fond des gorges (à peine 500 mètres à Urique ou à Batopilas), ces randonnées sont parfois éprouvantes. Il est donc prudent de se faire accompagner par un guide tarahumara. Ces Indiens occupaient la totalité de la Sierra avant l’arrivée des conquistadores. Eux-mêmes se nomment Raràmuri, les « hommes aux pieds légers ». De fait, la course est pour eux un jeu cérémoniel, précédé de rites chamaniques. Ils sont ainsi capables de courir 20 heures d’affilée ou plus de 100 kilomètres sur les terrains les plus difficiles, sans manger ni boire. Mais vos collaborateurs pourront avancer plus à leur rythme !
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